Page blanche

Votre page blanche elle ressemble à quoi ?

À quoi ressemble votre page blanche à vous ? Je vous parle de la mienne dans cet article

Drôle de question n’est ce pas ? Je la pose souvent en séance sur le sujet car une page blanche n’est pas la même pour tout le monde.

Ma page blanche à moi c’est un grand désert blanc. Un désert blanc et vide. Généralement je me retrouve au centre de ce désert quand l’inspiration n’est pas là.

Ce grand désert blanc n’a pas de dunes, pas de montagnes au loin, pas d’océan à l’horizon. Il est VIDE.

Au début je le percevais comme une vraie souffrance. Je me fatiguais à essayer de le parcourir, lui trouver un bout. L’explorer pour y trouver une oasis, un havre de repos. Je n’ai jamais rien trouvé et PIRE, je revenais sans cesse à mon point de départ. Bref, une torture ce désert blanc.

Puis en explorant en hypnose et en autohypnose, je me suis rendu compte que ce désert blanc avait une ressource. Le sable.


Je pouvais alors essayer quelque chose de nouveau avec cette ressource. Par exemple, mon désert blanc était un peu moins vide si je faisais une trace avec mon pied dans le sable blanc.

Je voulais une oasis ? je pouvais faire ma propre oasis en construction de sable. J’avais déjà tout à disposition.

J’avais déjà tout à disposition

Mais alors pourquoi je voulais toujours m’échapper de mon point de départ et tenter de trouver quelque chose ailleurs, dans ce désert blanc. Je crois que je cherchais du beau que je n’avais pas dans mon travail. Comme si j’allais trouver autre chose que moi dans MON désert blanc.

Au début je n’aimais pas mes constructions de sable, mes traces dans le sable… L’envie d’ailleurs était toujours présente. C’est là que le vraie travail sur mon rapport à la page blanche a commencé.


Si je désirais un ailleurs donc, c’est parce que je n’aimais pas mes fabrications, mes bricolages. J’ai alors appris ce que je ne savais pas encore faire. Aimer la moindre petite trace que je pouvais faire dans mon désert blanc. La considérer comme venant de moi.

Attention, je n’ai pas dis que je trouvais « génial » tout ce que je faisais dans mon désert blanc. C’est plutôt de l’ordre du « donner une chance à mes traces ».

Maintenant quand je me sens bloqué devant ma page blanche / désert blanc. Je repense à la moindre petite trace que je puisse y laisser aujourd’hui même si ce n’est pas encore bon, beau ou quali. Au moins quand je vais me coucher, mon désert blanc me semble un peu moins vide et il y a quelque chose qui a bougé.

Et vous alors ? Elle est comment votre page blanche ? Quelle(s) ressources contient-elle ?