Le sujet de cette histoire est venu me consulter pour réussir à trouver un moyen d’être plus à l’aise sur une scène théâtrale.
Selon le sujet, une partie qu’il nomme « le lapin pris dans les phares » l’empêche d’être réfléchi et posé sur scène en créant régulièrement des paniques ou du stress. Le sujet aimerait contrecarrer ce lapin avec l’aide d’une autre partie, celle d’un ours intérieur rassurant et calme.
Nous convenons en premier lieu de voir ce que le lapin amène de positif à la personne et ce que l’ours peut l’empêcher d’obtenir en étant trop rassurant ou calme. Cette conversation permet de mieux définir chacune des parties et de faire comprendre à la personne qu’elles sont complémentaires et qu’elle peuvent fonctionner ensemble.
Dans l’hypnose, il arrive souvent de rencontrer des personnes qui veulent se « débarrasser » d’une partie d’elle même au profit d’une autre ce qui n’est pas bénéfique ; nous sommes tous composé de différentes parties qui ont été utiles il fût un temps et qui parfois n’ont plus la même utilité alors que nous grandissons. Il est important alors pour moi que le sujet prenne conscience de l’aide qu’a pu lui apporter la partie qui le gêne par le passé.
Dans la transe qui suit l’entretien, je travaille avec la personne pour faire venir ces deux parties dans la main gauche et la main droite. À ma surprise, la personne a rencontré un phénomène étonnant, la partie de l’ours est venue dans une main mais le lapin avait trop peur de venir. Il a fallu travailler longuement à le rassurer et le faire venir dans la discussion avec la partie ours.
À partir de cet instant le dialogue a pu s’enclencher, des compromis se sont fait entres les 2 parties et elles ont vraisemblablement réussis à trouver un équilibre de fonctionnement pour aider mon sujet.
Le soir même, mon sujet jouait sur scène et par son travail de la journée a été jusqu’à faire un long monologue d’improvisation (remarqué) en restant seul sur scène. Visiblement, les parties ont bien travaillés entres elles pour trouver le bon équilibre.
