L'IRM et la mer

L’IRM et la mer

Dans cette séance, la personne qui me consultait venait pour réussir à ne pas avoir peur lors de son passage dans une machine à IRM.

Dans cette séance, la personne qui me consultait venait pour réussir à ne pas avoir peur lors de son passage dans une machine à IRM.

Lors de la discussion préliminaire, il s’avère que la peur appartient plutôt à une forme de claustrophobie qui peut se déclencher dans des endroits dans lesquels on a l’impression de ne plus pouvoir sortir une fois entré dedans. Mais l’urgence en l’état, c’était bien le fait de rester quelques temps dans une machine à IRM. C’est donc la dessus que nous avons travaillé.

Pour un tel cas j’utilise alors le « Switch » afin de faire en sorte que l’image d’une machine à IRM et toutes les émotions qui y sont liés soient remplacés par une nouvelle image, positive pour la personne et qui lui permette de ressentir d’autres émotions.

Le switch permet donc de faire visualiser l’image négative et ses émotions et de remplacer celles-ci par une nouvelle image (très rapidement, le temps qu’il faut pour dire « Switch ») et de laisser cette image positive recouvrir la négative. Cette image, c’était celle d’une mer particulière, en Bretagne.

L’image positive permet au sujet de se reconnecter à des émotions passées et vécues et c’est important pour lui de ressentir à nouveau ses émotions, très fortement. Le switch est très efficace pour réussir à étouffer les sensations négatives qui sont projetés sur le futur évènement difficile à affronter.

On recommence le switch plusieurs fois en mesurant régulièrement les émotions qui viennent à la personne lorsqu’on l’a fait repenser à l’évènement négatif émotionnellement.

À la fin de la séance, la personne regrettait simplement que son IRM n’ait pas lieu le jour de l’hypnose car elle se sentait prête. Je lui souhaite bon courage pour cette expérience dans laquelle, je l’espère, en entrant dans la machine à l’IRM, elle retrouvera la mer.

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