Une jeune fille était régulièrement visitée par des angoisses. Celles-ci se manifestait de plus en plus régulièrement chaque jour depuis un évènement difficile et ce n’était plus possible pour elle de supporter ces visites non désirées.
Un jour, elle décida de prendre un moment pour accueillir véritablement ses angoisses. En fermant les yeux et en faisant corps avec le présent. Au début, les angoisses étaient flous et multiples. Aucune image ne se matérialisait vraiment pour les représenter. Puis en se concentrant et en commençant à être confortable à l’idée de rencontrer ses angoisses, une vision apparu.
C’était celle d’une petite fille. Elle ressemblait beaucoup à une amie d’enfance de la jeune fille qui l’avait un jour abandonnée. Elle revenait maintenant visiter l’esprit de la jeune fille en symbolisant tout ce qui n’allait pas dans sa vie.
Les jeunes hommes qui ne savaient pas aimer les jeunes filles. Les lycéens, avides de ragots et de potins, qui ne soutenaient pas la jeune fille. L’inquiétude des parents qui ne faisait que remonter à la jeune fille qu’elle n’était pas normal.
Et pourtant ce jour-là, elle prit le temps d’écouter cette amie d’enfance angoissée et angoissante. Elle prit le temps de comprendre que celle-ci restait tout de même une amie car elle lui permettait de se protéger d’une certaine façon. En venant visiter la jeune fille, l’angoisse mettait en évidence qu’il fallait qu’elle apprenne à prendre confiance en elle même quand elle se sentait seule.
« Qu’elle devienne elle-même sa propre amie ».
Mais comment faire quand les angoisses prennent trop de place ? La jeune fille s’interrogeait les yeux fermés. Cette interrogation la mena à retrouver une partie d’elle qu’elle n’avait plus ressenti depuis longtemps. La confiance.
Cette partie était devenu très petite au fur et à mesure que l’angoisse prenait sa place et la jeune fille pensait qu’elle avait totalement disparu. En commençant à y repenser, elle sentit qu’elle pouvait reprendre « Confiance » dans sa main.
Une fois la confiance bien en main, la jeune fille décida de la mélanger avec son angoisse afin de pouvoir créer quelque chose de nouveau qui répondrait à son envie d’avoir confiance tout en respectant son angoisse qui ne désirait que sa survie. En mélangeant les deux parties, la jeune fille vit apparaître une maison dans son plexus. Celle de ses grands-parents.
Était-ce une réponse convenable pour satisfaire les deux parties de la jeune fille ? Il sembla que oui car elle ne pleurait plus et semblait satisfaite de son expérience intérieure.
Elle repartit donc explorer la vie avec une grande maison dans le plexus qui permettait de rassurer l’angoisse et de laisser vivre la confiance.
